SOMMAIRE
Le sirop d’érable a été initialement produit par les Amérindiens du nord-est de l’Amérique du Nord. Selon les archéologues, la production de sirop d’érable est antérieure à l’arrivée des Européens. L’origine exacte du sirop d’érable n’a jamais été documentée, si bien que personne ne sait qui l’a découvert, mais il existe des légendes sur la façon dont il a été découvert. L’une d’entre elles raconte que du gibier aurait été cuit dans de la sève d’érable pour un grand manitou. De nombreux plats amérindiens contenaient du sirop d’érable ou du sucre d’érable en lieu et place du sel communément utilisé dans la cuisine européenne.
Les Algonquins récoltaient le sirop d’érable en faisant des incisions dans l’écorce des érables et en insérant des roseaux ou des morceaux d’écorce pour acheminer la sève vers des récipients. La sève était ensuite concentrée en la chauffant à l’aide de pierres. Alternativement, ils la congelaient et retiraient la couche de glace sur le dessus.
Les colons européens ont appris à récolter la sève d’érable auprès des Amérindiens. Au lieu des incisions utilisées par les Amérindiens, les Européens perçaient les troncs d’arbres et inséraient des tuyaux en bois. Ils suspendaient des seaux à chaque tuyau pour recueillir la sève. La sève n’était recueillie que pendant l’hiver, car elle acquiert un goût désagréable lorsque la température augmente. La sève était bouillie pour réduire sa teneur en eau et augmenter sa teneur en sucre.
Au milieu des années 1800, les producteurs de sirop d’érable utilisaient des marmites plates en tôle pour faire bouillir la sève d’érable. Ces chaudrons permettaient une évaporation supérieure en raison de leur plus grande surface. Les évaporateurs ont finalement été utilisés pour réduire le sirop d’érable et ont permis de raccourcir considérablement le temps d’ébullition.
Le sirop est réduit à au plus 5 % du volume initial de la sève d’érable, de sorte que 100 litres de sève d’érable ne produisent pas plus de 5 litres de sirop d’érable. Les machines à récolter modernes relient les arbres par des tubes aux usines où la sève est transformée en sirop. En dehors de la tuyauterie, le processus ressemble encore beaucoup à celui utilisé par les Amérindiens. La sève récoltée est réduite par la chaleur.
Profil aromatique du sirop d’érable
La saveur et la couleur du sirop d’érable varient en fonction de la période de l’année où il a été récolté ; on classe généralement les différentes variétés de sirop d’érable en quatre grades. Le goût du sirop d’érable est principalement sucré avec des notes de caramel et de vanille.
Bienfaits du sirop d’érable sur la santé
Bien qu’il ne soit pas généralement considéré comme un aliment sain, le sirop d’érable contient certains nutriments importants et présente des avantages notables pour la santé. Les nutriments que contient le sirop d’érable incluent (1) :
- Vitamines : le sirop d’érable n’est pas riche en vitamines, mais il contient quelques vitamines B en petites quantités. Il s’agit notamment de la thiamine, de la riboflavine et de l’acide pantothénique.
- Minéraux : le sirop d’érable contient des quantités modérées de plusieurs minéraux. Il renferme des quantités élevées d’un minéral en particulier : le manganèse. Il contient également du calcium, du fer et du zinc.
- Antioxydants : le sirop d’érable contient des antioxydants. Ces composés aident à protéger votre corps contre les dommages causés par les radicaux libres.
La consommation occasionnelle de sirop d’érable peut aider à traiter ou à prévenir des problèmes de santé tels que (2, 3) :
- Ostéoporose : la perte de densité osseuse qui accompagne souvent la ménopause peut être ralentie par une consommation accrue de certains minéraux, notamment ceux que l’on trouve dans le sirop d’érable.
- Maladies inflammatoires : en raison de sa teneur en antioxydants, le sirop d’érable peut aider à lutter contre les maladies inflammatoires comme l’arthrite et les maladies cardiaques.
Utilisations culinaires du sirop d’érable
Le sirop d’érable est principalement utilisé comme édulcorant. Il peut être utilisé comme garniture pour les crêpes, les gaufres et même les flocons d’avoine. Il est également couramment utilisé comme nappage pour le jambon et le bacon.